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Présentation

Depuis 1984, le Groupe Zur (Zone Utopiquement Reconstituée) rassemble des individus qui prennent plaisir à inventer en groupe, considérant l’acte de création comme une occasion d’aventure et d’expériences. Pour cela, nous travaillons nos spectacles dans des lieux inattendus, nous imaginons in situ des interventions qui réagissent aux lieux de présentation.

Basés sur la contamination des genres et des langages artistiques, dépassant les spécialisations, nous développons un art entre l’image et l’acte, l’écrit et la parole, le muet et le sonore, le plan et le volume, le frontal et la proximité, où les formes picturales et cinématographiques dansent avec les formes théâtrales et sonores.

Dans nos réalisations les images/sculptures sont des films/tableaux où l’acteur/personnage devient une émergence poétique et le spectateur un contemplateur actif.

En parallèle de créations qui engagent l’ensemble du collectif, le Groupe ZUR mène un travail d’interventions/in situ.

Interventions InStantanés

Interventions  InCorso

Le groupe ZUR est basé sur le site des Fresnaies, propriété de la ville d’Angers. Après l’arrêt de la Cie Jo Bithume, la ville d’Angers a initié une redéfinition du projet global d’occupation artistique du site en concertation avec ses occupants historiques : le CNAREP La Paperie, l’École des Arts du Cirque La Carrière,  ATH Associés – groupe ZUR et Picnic Production. À cette occasion, nous avons décidé de lancer le projet du Jard’in ZUR et lancé l’Open ZUR,  rendez-vous public sur le site des Fresnaies, moment de partage sous la forme de deux soirées de spectacle autour de nos recherches en cours, tentatives nouvelles, pistes esquissées…

Notre cinéma n’est pas un film, il est théâtre d’évènements sensibles que sont nos installations.

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Dans notre travail, une image se vit avant de se voir, c’est la condition extrême et ultime pour ne pas perdre pied avec le monde.

Il s’agit donc d’une écriture non textuelle qui prendra sa forme dramaturgique au cours des phases de recherche, en travaillant sur la construction, la « déconstruction » et la successive reconstruction des improvisations théâtrales, plastiques et cinématographiques.

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Ce que nous aimons c’est que dans la rue, sur le chemin, sur les bords d’une rivière, en bougeant, on fait des rencontres, on regarde le paysage, on s’arrête pique-niquer, il y a des ports, des auto-stoppeurs, des accidents, il faut faire attention, des fois il n’y a rien, ça roule et I’ esprit divague. Nous commençons à concevoir comme une sorte de rue qui apparaîtrait dans un terrain vague, qui ne vient de rien et qui ne va nulle part.

Il parait que les dauphins tournent en dormant et en gardant un œil ouvert vers le ciel, il parait qu’ils dorment d’un seul hémisphère, l’immergé, l’autre veille.

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Comme dans la phase du sommeil profond dont nous ne savons rien, dont nous ne nous rappelons rien. Il ne s’agit ni de conscience, ni d’inconscience, plutôt d’inconnu.

Le « cinéma vivant » nous rend curieux de tout, curieux sans préjugés. Le possible est là. Avec toute son étendue. Le « cinéma vivant » surgit au beau milieu d’un film dont on a oublié de tourner certaines scènes, alors on les joue sur le moment et vice versa ; d’un film ou l’on change de montage selon les humeurs des acteurs. A ce point, il ne faut pas voir le film comme un être accompli mais plutôt comme un être en devenir.

Dans le « cinéma vivant » la projection n’est pas prioritaire. Il y a trois entités en mouvement et en perpétuelle mutation : le film, les acteurs et les spectateurs.

Chacun ayant en son pouvoir de transform/ action sur l’autre.

L’ensemble des éléments est important ainsi qu’une tierce position, une vision complexe, lointaine du simple regard, de la simple vision, une vision sur le paysage de l’âme, une contemplation de la beauté.

 

Et puis nous quittons les lieux, ne laissant sur place pour seule et unique trace de notre passage, celle laissée dans la mémoire des témoins de notre représentation.

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Notre cinéma n’est pas un film, il est théâtre d’évènements sensibles que sont nos installations.

Le « cinéma vivant » se définit par une tentative de dramaturgie cinématographique et de scénario théâtrale. A travers le « cinéma vivant », nous privilégions une écriture sensible par tous les moyens. Tous les moyens sont bons. Nous partons du film, de la pellicule, pour aller dans le cinéma, pas dans le film. Ce n’est pas le film/ acteur qui envahit la réalité, qui déborde dans la réalité/ spectateur, c’est le spectateur/ réalité qui rentre dans l’onirique. Une sensation équivoque envahit le public : est-il à l’intérieur et reçoit-il des éléments venant de l’extérieur? Ou au contraire, est-il à l’extérieur sur une plage de sable par exemple, marchant sur un caillebotis, et contemplant le paysage ?

Et le paysage est-il naturel ou humain ? peinture ou architecture ?

Loin de la raison organisatrice en série, réduite désormais à l’accumulation quantitative de renseignements.

Loin de la gourmande irrationalité intime, égoïste perversion personnelle.

Proche de l’originalité inconnue des visions poétiques, de la fraicheur de mots logiques et spontanés, de l’étonnement d’apparitions inexpliquées,

“Résistant malgré nous même,
survivant à nous même,
véhicules de nos rêves, vivants.”

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Nos livres de lecture préférés restent les forêts et les boulevards, nos sources figuratives sont les visages et les rayons du soleil, nos filmographies sont les gouttes d’eau, les rafales de vent et les arrêts de bus. Toutes ces sources d’inspirations sont en mouvement, bougent, se cachent, se dévoilent par moment. Il y a donc deux façons de pouvoir le ressentir : l’une est statique, attendre qu’il y aille apparition; l’autre est en mouvement, suivre les traces d’une apparition hypothétique. Statisme et mouvement, scène et présence vivante, installation et cinéma, bruits et musique. Et pour le publique il s’agit de faire le même choix, prendre le temps d’attendre que ça arrive ou chercher dans les recoins. Une fois rentré dans nos installations/spectacles une sensation équivoque envahit le public : est-il à l’intérieur et reçoit-il des éléments venant de l’extérieur ? Ou au contraire, est-il à l’extérieur sur une plage de sable par exemple, contemplant le paysage ? Et le paysage est-il naturel ou humain? Peinture ou architecture? Coin de la rue qu’il croit connaître ou fond d’une scène qui se déroule devant ses yeux ?