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LE POINT DE VUES | 1998-2000

À la nuit tombée, cinq lieux de rendez-vous dans la ville sont le point de départ pour rejoindre une destination inconnue.

Guidés par les protagonistes de 5 histoires parallèles, les spectateurs-visiteurs sont vite confrontés à des apparitions muettes ou sonores, qui les mènent d’expériences en expériences, d’installations en installations, d’images en images… Il ne s’agit pas d’évènements séparés, ces parcours appartiennent à la même aventure, ils sont les versants d’une même montagne, chacun aura seulement arpenté des chemins différents pour la gravir. Pour cela, certains groupes se déplacent très peu alors que d’autres arpentent frénétiquement les rues de la ville.

Au bout de leur périple, les cinq groupes de spectateurs rejoignent à quelques minutes d’intervalle un dernier lieu à découvrir, une sorte de panorama. À l’intérieur d’un lieux clos est installée une grande structure circulaire d’environ dix mètres de diamètre. L’aspect extérieur s’apparente aux coulisses d’un théâtre ou d’un studio de cinéma. Le public y pénètre. En face et tout autour de lui, il découvre une fresque à 360°.

Un paysage par endroits abstrait, par d’autres figuratif ou simplement esquissé. Dans ce lieu en devenir, vivent les êtres qui l’ont guidé jusque là. À nouveau pendant trente minutes, ils partageront leurs destins.

Après avoir vécu au cœur des évènements (les parcours), le public a maintenant la sensation que tout s’organise autour et à partir de lui, en même temps séparé et protégé des évènements par la distance du regard. Proche ou lointain ? Action ou contemplation ?

Le panorama n’est pas l’aboutissement des parcours respectifs. Celui-ci n’est pas une finalité, ni même la résolution d’une énigme. Il n’est qu’une étape d’un parcours dont on pourrait descendre le cours infini vers un hypothétique delta. Il n’apporte aucune réponse, il n’est que le point de vues réunissant et dépassant les points de vue. Une étape d’un récit qu’il sert et qui tout entier le contient. Un point au bout de la ligne, un lieu privilégié pour le regard, un repos pour l’âme, une pause avant de reprendre la route.

Coproducteurs :

A.T.H. associés – La saint gaudingue, Ville de Saint-Gaudens
Festival Éclat – Aurillac

Tutelles :

Avec le soutien du Ministère de la Culture (DMDTS) et de la ville d’Angers.

Dates de représentations :

SAINT-GAUDENS (31) – La saint gaudingue – Juin 1998
AURILLAC (15) – Festival de Théâtre de rue – Août 1998
HASSELT (Belgique) – Theater Dommelhof – Mai 1999
TERSCHELLING (Pays-Bas) – Oerol Festival – Juin 1999
ANVERS (Belgique) – Zomer festival – Juillet 1999
GRENOBLE (38) – Le Cargo – Mai 2000
POLVERIGI (Italie) – Inteatro festival – Juillet 2000
ANGERS (49) – Les accroches-cœurs – Septembre 2000

Le Groupe ZUR :

Nathalie BÉASSE, Daniela CATTALINI, Raphaël DALAINE, Stéphane DELAUNAY, Nathalie GALLARD, Olivier GUILLEMAIN, Loredana LANCIANO, Nicolas LEBODIC, Flop LEFEBVRE, Jérôme LUBIN, Jean-François ORILLON, Paolo RAPALINO, Alessio RONGIONE, René SAULOUP, Olivier SPÉNEL.
Accompagnés par Sophie DUPONT, Corinne FORGET