LA CHAMBRE À AIR | 1992

En trois parties, sept scènes, cinq personnes, une yourte en toile de parachute, de la pellicule cinématographique, plusieurs machines à vents avec écrans volants, une sculpture mécanique en mouvement.

Première partie – L’air dehors, celui qui est partout, il faut simplement prendre le temps de s’apercevoir qu’il nous enveloppe. Prendre le temps de regarder des hommes au souffle musical, d’écouter de la musique, de se promener, de boire une boisson pétillante, de respirer.

Deuxième partie – L’air dedans, celui qui, aidé par le public, est entré dans le conteneur du rêve, la chambre blanche où toutes les couleurs sont possibles, où on peut essayer de voler en suivant des images ou de légers filets de musique. Et on vole, sur une machine fantastique construite à la main.

Troisième partie – L’air mélodieux, l’air qui sort, qui s’envole, l’air poubelle, qui a déjà servi au corps et qui, en sortant, prend le splendide plaisir d’être vainement musique et d’évoquer l’image d’un oiseau.

Installation Ciné-matos-graphique de 20min.